Aujourd'hui, j'ai dû aller faire du shopping. Comme diraient les Français. D'une part parce que j'avais besoin de pantalons et de chandails. D'autre part parce que Grande Fille souhaitait que je l'accompagne.
Je déteste shopper. J'y vais quand c'est une question de vie ou de mort, quand j'ai vraiment besoin d'un ou plusieurs trucs. Ma dernière virée en quête de vêtements remontant à plus de deux ans, les chandails et pantalons étaient vraiment une nécessité. Mais la mode étant ce qu'elle est (franchement pas dans mes goûts) et mon état d'esprit réfractaire au shopping se mettant de la partie, je n'ai rien trouvé côté pantalons et chandails. Mains vides. Nudisme me voilà puisque je n'ai plus rien à me mettre sur le dos et les jambes. Pauvres voisins!
Trop à ma joie d'être délivrée de la corvée d'essayage, j'ai butiné chez Renaud Bray pour gâter ma famille. Ce bonheur inespéré se devait d'être partagé. J'avais une envie irrépressible de faire plaisir. Livres, DVD et jeux au menu. Un petit quelque chose pour chaque membre de ma tribu, double portion pour mon chum puisque je me sens particulièrement amoureuse ces temps-ci.
Le triste. À l'aller, le long de l'autoroute, l'accotement est jonché de cadavres de mouffettes, d'écureuils, de marmottes, de chats, d'oiseaux... C'est macabre, ça me peine. Je trouve triste de contempler ce spectacle en sachant que demain, il y en aura d'autres, tout autant. Pauvres bêtes. Pour 20 minutes de route, j'ai pu compter au moins une douzaine de bestioles écrasées. Je souhaite toujours qu'elles soient mortes sur le coup, sans souffrir. C'est un spectacle vraiment désolant...
Le merveilleux. Au retour, entre les montagnes de ma belle région, j'ai vu un arc-en-ciel magnifique. Je n'en avais jamais vu un aussi beau. Un vrai arc dans le ciel, tout entier, les deux pieds fichés chacun dans une montagne. Splendide. Nous avons suivi notre chemin vers le pied de l'arc-en-ciel le plus près de nous, pour trouver le trésor légendaire des lutins. Et nous l'avons trouvé. Ça nous a menées à mon chez-moi. J'ai retrouvé mes mousses bruyants et agités, mais mes mousses que j'aime quand même. J'ai distribué mes cadeaux. Le bonheur est si simple, au fond.
5 commentaires:
Bonjour à vous! En autant que ce site ne devienne pas Prof éphémère, ça me va!
pour ce qui est des marmottes, c'est pire en automne.
Bienvenue, Professeur masqué. J'avais prévu le coup pour "Prof amère" et j'avais préparé une réplique cinglante. Mais pour "Prof éphémère", je n'avais rien prévu. Zut!
Cet automne, je ne prendrai pas le volant. J'attendrai à l'hiver.
C'est toi qui conduisait?? Ton chum t'a laissé faire? hihi
J'ai fait la même virée chez Renaud Bray samedi, mêmes achats...Ça me fait sourire. J'ai acheté des livres, des cd, dont une compilation de musique du festival de cannes et un jeux, destin, les enfants adorent y jouer.
C'est vrai que faire plaisir c'est du bonbon!
Nat, ce n'était pas moi qui conduisait. C'est pour ça que j'ai pu autant "contempler" l'accotement... :-(
Bibco, faire plaisir est un réel plaisir. Je préfère 100 fois plus donner que recevoir. Donner me comble. Recevoir me gêne.
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